Yamina Fizir : Directrice de la MJC de Técou
Mail : mjc.tecou.direction@gmail.com
Tél : 06 49 80 51 54

Mois OCTOBRE ROSE

Dans le cadre d’Octobre Rose, la mairie de Técou met à l’honneur des femmes qui ont été directement ou indirectement touchées par le cancer, ainsi que celles qui contribuent chaque jour à la vie du village. À travers leurs témoignages, leurs conseils et leur regard sur la maladie, mais aussi sur la condition féminine, nous aurons l’occasion de découvrir des parcours inspirants et des femmes d’exception.

PORTRAIT : Yamina FIZIR

Qui se cache derrière Yamina Fizir, Directrice de la MJC de Técou?
Je suis une femme drôle et pleine d’autodérision, surtout avec mes proches. Maman
d’un fils unique, il est ma plus belle création !
Je suis la troisième d’une fratrie de quatre filles. J’admire profondément mes parents
qui ont su élever quatre adolescentes en même temps, une véritable école de
résilience.
Je suis aussi une amie chanceuse, entourée de personnes bienveillantes qui me
soutiennent dans les bons comme dans les mauvais moments de la vie.

Pouvez-vous nous raconter votre parcours et les étapes importantes de votre
carrière ou de votre vie personnelle ?
J’ai commencé dans l’animation par hasard, à l’âge de 20 ans, pendant mes études
de psychologie à Toulouse. Je cherchais un petit boulot pour arrondir mes fins de
mois, et je suis tombée sur l’animation. Cela s’est transformé en une véritable
carrière.

Quelles sont les plus grandes difficultés que vous avez rencontrées en tant que
femme, et comment les avez-vous surmontées ?
La plus grande épreuve a été d’être une maman solo tout en poursuivant une activité
professionnelle. Cela m’a forgé un caractère plus fort et m’a appris à jongler avec les
priorités. Et j’ai également appris à ne jamais être fatiguée.

Quel moment de votre parcours vous a rendue particulièrement fière ?
Quand j’ai repris mes études à 38 ans pour obtenir une licence professionnelle en
management. C’était un vrai défi, mais je l’ai relevé !!!

Que signifie pour vous être une « femme forte » dans le monde d’aujourd’hui ?
C’est réussir à concilier vie familiale et vie professionnelle tout en se laissant de la
place pour soi. Toujours se rappeler que la perfection n’est pas la norme, mais que le
bonheur, lui, est essentiel. Moins de pression, moins de rides, paraît-il !

Quel rôle croyez-vous que les femmes puissent jouer dans la sensibilisation à la
santé féminine, comme octobre Rose ?
Les femmes ont un rôle clé dans la libération de la parole sur la maladie. Ce n’est
pas une honte, et c’est un rappel que personne n’est à l’abri. La maladie nous place
tous sur un pied d’égalité.

Quelle femme (connue ou non) vous a particulièrement inspirée dans votre vie ?
Ma maman, sans hésitation. Elle a surmonté de nombreuses épreuves, mais nous a
toujours inculqué des valeurs solides : être des femmes fortes et indépendantes.
Ma mère disait : « trois chose mes filles : carte bleue à ton nom, le permis en poche,
et un travail. Ça c’est la femme libre et qui décide

Que représente Octobre Rose pour vous, même si vous n’avez pas personnellement
été touchée par le cancer ?
C’est un mouvement de solidarité féminine qui unit toutes les femmes, qu’elles soient
directement concernées par la maladie ou non.

Comment sensibiliser les femmes autour de vous à la prévention et au dépistage du
cancer du sein ?
En parlant ouvertement du dépistage, en expliquant son importance et en partageant
des témoignages de femmes qui ont été touchées par la maladie.

Quel message d’encouragement aimeriez-vous adresser aux femmes qui mènent
des combats personnels, que ce soit contre la maladie ou dans d’autres domaines ?
N’abandonner jamais le combat. Vous êtes plus fortes que vous ne le pensez.

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